Quelques conseils pour une newsletter réussie – partie 2

 
 

Notre article précédent avait pour but de vous parler de la création et de la vie d’une newsletter.
Je vous propose aujourd’hui de voir ensemble quelques indicateurs qui vous permettront de savoir si votre projet a rencontré sa cible de communication et s’il plait.

 
 

Quels indicateurs suivre pour savoir si cela fonctionne ?

 

Une newsletter fait partie intégrante d’une stratégie de communication. Il est donc intéressant de regarder ses statistiques afin de savoir si le retour est jugé suffisant.

Le taux d’ouverture :

C’est le pourcentage de gens qui ont ouvert la newsletter par rapport à l’ensemble de vos envois qui sont parvenus à destination.
Vérifiez où vous vous situez par rapport au marché et à votre concurrence si possible. Vous verrez ainsi si vous avez des progrès à faire.

Le taux d’ouverture peut être mis en rapport avec les jours et les heures d’envois. Quand votre cible est-elle la plus disponible ? Pendant la pause déjeuner ? Le soir au domicile ? La semaine ou le week-end ? Cela dépendra de votre structure et de ce que vous pourriez vendre. Par exemple, un envoi :

  • après 18 heures pourrait stimuler vos ventes
  • en matinée serait plutôt réservé aux services professionnels.

Il permet aussi de faire des hypothèses sur l’intérêt de votre cible de communication pour votre contenu (qualité et engagement de votre audience).

 

Quelques chiffres :

  • Le taux d’ouverture moyen, tout secteur confondu, était de 25 ,85%.
  • Le « marketing et publicité » culmine à 38% d’ouverture, ce qui en fait le secteur le plus prisé. Une donnée intéressante lorsque l’on sait qu’il fait partie des 5 secteurs ayant le moins de désabonnement. Pourquoi un tel engouement ? Sendinblue, logiciel d’envoi de newsletter affirme que cela pourrait provenir du fait que ce secteur est très diversifié. Ainsi les campagnes créatives et diversifiées des agences expliqueraient que l’intérêt des destinataires ne s’émousse pas.

 

Le taux de clics (CTR) :

Il s’agit du nombre d’emails où le destinataire a cliqué sur un lien par rapport au nombre d’emails envoyés.

Cet indicateur est utilisé pour valider la pertinence de son contenu, son audience et ses call-to-action.

 

Quelques chiffres :

  • Le taux de clic moyen global est de 1,27%.
  • Si l’on ne regarde que le secteur du marketing et de la publicité, il est à 0,78%… alors que celui des assurances culmine à 2.72%. Face à ses chiffres, il peut être intéressant de se demander si le contenu des newsletter « marketing et communication » rempli les attentes des abonnés.

 

Taux de rebond :

Il s’agit du pourcentage d’emails non délivrés (délivrabilité). Le taux de rebond comprend ce que l’on appelle les :

  • softs bounce (messagerie surchargée, erreur de connexion, etc.)
  • hard bounce (personnes dont l’adresse n’existe plus).

Les hard bounce devraient idéalement toujours être à zéro car ils peuvent nuire à la bonne délivrabilité future des mailings. Heureusement, certains services les suppriment automatiquement.

 

Taux de spam :

C’est la donnée que l’on espère garder à zéro et que l’on surveille avec le plus d’assiduité ; Elle regroupe le pourcentage de plaintes générées par la campagne, celui des reports en courrier indésirable, etc.  Un taux de spam dépassant un certain pourcentage peut occasionner des problèmes de délivrabilité car les fournisseurs d’accès à internet (FAI) vous verront d’un mauvais œil…

 
 

Pourquoi ces données sont-elles importantes ?

 

Une newsletter s’affine avec le temps. Vous apprendrez ainsi ce qui fonctionne ou non au fur et à mesure de vos envois, et pourrez ainsi améliorer votre contenu.

 
 

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