C preloader
 

Dois-je envoyer à mes clients des cartes de vœux imprimées ou des cartes de vœux numériques ?

 
 

Cher Oscar,

Je commence à penser aux cartes de vœux de mon entreprise mais un doute horrible me ronge : dois-je envoyer à mes clients des cartes de vœux imprimées ou des cartes de vœux numériques ?

Je ne sais lesquelles choisir et j’en perds le sommeil. Aidez-moi, je vous en supplie.

Pierre-Yves

 

Cher Pierre-Yves

Vous avez raison de vous préoccuper de vos cartes de vœux dès maintenant. C’est un vrai chantier et l’on ne s’y prend jamais assez tôt. Chantier est le mot car rien n’est simple : souhaiter bonne année ou joyeuses fêtes ? Inclure ou exclure Noël ? Privilégier une langue plutôt qu’une autre ? Et surtout : électronique ou imprimée ?

Votre dilemme est fréquent et deux camps s’opposent sur la question : d’un côté, les partisans de la tradition défendent la carte de vœux imprimée, qu’ils jugent plus élégante et distinguée. De l’autre, les adeptes de la modernité – et de l’écologie – estiment que la carte électronique, moins coûteuse et plus respectueuse de l’environnement, suffit amplement.

Il est indéniable que la carte numérique, même animée et sonorisée, est financièrement avantageuse. Elle ne génère ni frais d’impression ni frais d’envoi, et peut atteindre son destinataire partout dans le monde en un instant. Cependant, elle n’est pas à l’abri des sournois filtres anti-spam, qui pourraient compromettre son arrivée ou en altérer le contenu. Ce risque peut parfois rendre l’envoi de vœux numériques moins fiable et efficace.

En revanche, la carte imprimée garantit une réception intacte et permet de jouer, en plus, sur des éléments sensoriels. Car lorsqu’on envoie une carte de vœux, l’objectif est de transmettre une image, des valeurs, ce que la dimension physique de la carte permet de faire bien au-delà du simple message. Ici, le support devient un message en lui-même : le choix du papier, les découpes, les finitions, tout contribue à refléter l’identité de l’entreprise. Et paradoxalement, son aspect traditionnel lui confère une modernité plus audacieuse qu’un simple mail. Elle peut également se transformer en objet décoratif sur le bureau du destinataire. Bref, une carte imprimée reflète une attention particulière, tandis qu’une carte numérique peut sembler plus impersonnelle et expéditive.

En somme, tout dépend de l’objectif recherché : pour un impact fort et personnalisé, la carte imprimée est préférable. Pour une réponse rapide à une tradition, le numérique est plus adapté.

Mais cette réflexion et le chantier sur lequel elle débouche représentent un gros travail ! Que ce soit pour imaginer un super design ou concevoir une animation web, s’appuyer sur une agence (talentueuse) peut être une bonne idée. En plus, la rentrée est le bon moment pour lancer le projet. On s’appelle ?

Oscar